Silvia Kasperkovitz, 14 ans, habite à Cormons. Elle est scout et fan du groupe One Direction. 

« En voyant ces lieux sombres où il faisait froid, sans eau, sans nourriture, où l’unique point de lumière était un  trou à travers lequel les soldats faisaient passer les canons et leurs armes, en voyant ces grottes, mêmes naturelles parfois, je me suis dit “ça n’a pas de sens”. »

Silvia dans l’une des cavernes, qui, il y a cent ans, abritaient les soldats autrichiens.
​Copyright Stéphane Quidet / Kaïros

« Sur le Kolovrat, une colline slovène aux confins de l’Italie, il y a encore les restes de tranchées. Le premier soldat italien a été tué ici. Aujourd’hui, c’est une route en béton qui y mène. »

Troisième ligne de défense italienne, balayée le 24 octobre 1917 par l’offensive austro-allemande lors de la bataille de Caporetto. Copyright Stéphane Quidet / Kaïros

Dans le cimetière militaire de Redipugliae, le mot “presente”  surmonte la liste des noms de 39 857 soldats tués. Copyright Stéphane Quidet / Kaïros

« Du temps de l’Empire austro-hongrois, mon “trisnonno” (arrière-arrière-grand-père) Piero était autrichien du sud mais italophone. Vienne n’engageant alors pas ses semblables en Italie, il a combattu sous le drapeau autrichien sur le front russe en 1914. Fait prisonnier, il sera rapatrié sur un navire anglais en 1916. »»

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